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    C'est au hasard de mes pérégrinations sur la toile que j'ai cliqué la première fois sur cette vidéo.  Et j'ai tout de suite été subjuguée  ! Par la voix incroyable, la manière de chanter  d' Alexander Gradsky, la musique slave et la chanson.

    Je l'ai, depuis, écoutée et regardée  des centaines de fois. Même si je ne comprends pas un seul mot de russe, je sentais instinctivement que ces mots me touchaient.

    C'est une chanson qui porte le titre de "Quand nous étions jeunes".

    Une telle nostalgie, une poignante mélancolie, une voix presque iréelle, ne pouvaient que parler à mon âme. Ce fut le début de cette aventure que je veux partager avec vous aujourd'hui. J'espère que d'autres personnes sauront apprécier et aimer Alexander Gradsky. J'espère que vous aurez autant de bonheur à découvrir et écouter ce grand Monsieur que j'en ai moi-même. ✿


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    Ensuite, j'ai trouvé cette version ! Alexander jeune ! Et j'ai continué  à rêver... Mais qui était-il ? J'allais bientôt découvrir les multiples facettes de Monsieur Gradsky ... ✿


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  • Impatiente d'en savoir plus, je me précipitais sur Internet pour essayer de trouver des informations, des photos, des biographies, je fis carburer mon traducteur Google, mais je devais retraduire et surtout, interpréter, le charabia incompréhensible qu'il me servait !

    De nature assez insomniaque, je passais mes nuits en Russie, accompagnée par la magnifique musique, incroyablement diversifiée, riche, bouleversante, que je me régalais de découvrir.

    Mais comment était-il possible que je n’eusse jamais entendu cette voix ? Pourquoi ne trouvai-je rien en français sur Internet ? Quels chemins secrets avaient bien pû être empruntés par toute cette passion, ce talent, cette générosité, pour ne pas arriver jusqu’à nous ? J’exècre la politique, les guerres, les douleurs enfantées par les hommes, les murs infranchissables, qui nous séparent du Talent humain, de la Beauté pure, de la Bonté, de l’Art !

    Mais le plus merveilleux, c’est qu’ils finissent toujours par triompher de toutes les difficultés, les horreurs, les tristesses, pour venir nous enchanter. Avec délicatesse et simplicité.

    C’est ainsi que Monsieur Gradsky arriva dans ma vie. ✿

     

     

                                                        "Песня о птицах" 

    "Le chant des oiseaux" est extrait de la bande originale de"Romance for Lovers" crée par Alexander Gradsky , film de Andrei  Konchalovsky (réalisateur que je vénère entre autres pour "Maria's lovers", chef d'œuvre absolu.)                          

    Voici la traduction des paroles, qu'Automnia nous a faite :

     

    Elle sera triste, cette chanson

    Qui parle des oiseaux qui revenaient,

    Et les chasseurs leur tiraient dessus

    Et tuaient les oiseaux célestes.

     

    Et les oiseaux tombaient par terre

    Et mouraient à l’heure de chagrin,

    Et les chasseurs leur tiraient dessus

    Pour se distraire et pour s’amuser.

     

    Les oiseaux savaient, comprenaient

    Ce que signifiait chaque coup de fusil,

    Mais au printemps ils revenaient

    Rejoindre leurs forêts natales près d’une rivière rapide.

     

    Il leur était impossible de ne plus revenir

    Dans leur pays natal du nord,

    Et c’était la chanson d’une séparation douloureuse

    Que les oiseaux chantaient au printemps joyeux.

     

    Il leur était impossible de ne plus revenir

    Dans leur pays natal du nord,

    Et c’était la chanson d’une séparation douloureuse

    Que les oiseaux chantaient au printemps joyeux.

     

    Et les chasseurs leur tiraient dessus

    Et atteignaient leur but sans viser.

    C’était une chanson de douleur et de tristesse

    Que les oiseaux chantaient aux printemps joyeux.



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    Alexander Gradsky

    Bon, par où vais-je commencer ?

    J'ai la tête en vrac. Lors de mes recherches désespérées pour retrouver Alexander, j'ai mis un message sur un forum russe, d'un site non-officiel qui lui est dédié. Je demandais où on pouvait lui écrire, une adresse mail, un facebook ...

    L'administrateur de ce site m'avait illico transmis un numéro de téléphone !

    Carrément ! Je n'osais évidemment pas appeler, mais en dépit de ma réserve, j'ai dû me rendre à l'évidence, ce Monsieur n'était pas du tout un homme d'internet, je ne pourrais jamais lui écrire si je n'essayais pas de l'appeler.

    Je me suis résolue à composer ce numéro lundi matin. J'eus une conversation absurde et comique avec un monsieur russe qui réussit à me faire comprendre qu'il n'était pas Alexander, mais que ce numéro était le bon ! Ni une, ni deux, je contactais Svetlana, notre petite poupée russe, et elle rappela ce monsieur, qui m'avait déjà surnommé "la parisienne" ! Il dit à Svetlana que le Maestro n'était pas là et qu'il fallait réessayer mercredi (aujourd'hui) vers onze heures, heure locale (9 heures à Paris).

    Mais, j'ai très mal dormi la nuit dernière pour des raisons qui n'ont rien à voir avec ce coup de fil, et ce matin après le départ de ma fille pour le collège, je me suis rendormie ! Réveillée vers 10 heures par mon téléphone professionnel, j'entamais une journée morose, et décidais qu'il était fou d'appeler Moscou et de déranger Alexander Gradsky. Et puis j'avais raté l'heure... Et puis cela ne se faisait pas d’appeler quelqu’un comme ça, et puis je risquais de me faire envoyer ballader, … Bref, je n’appellerai pas.

    Puis l’après-midi avançant, je me dis que de toutes façons, ce devait être le téléphone d’un bureau, ou de sa maison de production, et composais le numéro… occupé… Quelques minutes après je réitérais et une voix masculine reconnaissable entre toutes me répondit. Je faillis tomber de ma chaise ! C’était LUI !!!

    Mais je tentais de ne pas montrer mes sentiments et de continuer sur ma lancée, en disant ou plutôt en bégayant que j’appelais de France et que je désirais parler à quelqu’un qui comprenait l’anglais afin de demander si on pouvait me donner une adresse mail pour écrire à Monsieur Gradsky. Le coquin me laissa bien m’empêtrer, et finit par lancer un délicieux :  « IT’S ME ! » ……. « Hooooo it’s you… Mister Gradsky ! » répondis-je abasourdie.

    Ensuite, je n’ai plus les mots précis de notre conversation. J’ai été comme assommée et mon cerveau a gommé la suite… Je sais que je l’ai fait rire, un immense rire, quand je lui ai expliqué que j’avais écrit sur des sites « desperately seeking for Alexander Gradsky (recherche désespérément A.G)  ! » partout ! Et que je lui ai dit comment j’avais obtenu son numéro. Puis il m’a bien fait comprendre que je n’aurais pas pu le trouver sur Internet, car il n’avait pas de site, seulement des sites non-officiels, et il a fait claqué un joyeux « old school », pour me dire à quel point il vivait hors du virtuel. Cela m’a fait sourire, bien sûr…

    Il a été adorable, vif, prévenant avec moi, écoutant attentivement ce que j’avais à lui dire, puis il m’a donné une adresse mail, en me l’épelant consciencieusement, où je pourrais lui écrire et lui expliquer ma démarche, et m’a demandé surtout de bien lui écrire qui j’étais et ce que je faisais. Ouille, ouille... qui suis -je déjà ?? 

    Alors, je lui ai dit au revoir en le remerciant mille fois et j'ai dit "Goodbye Alexander". Mais d'où m'est venu cet "Alexander" ? Il était trop tard quand je m'en suis rendu compte, je ne voulais pas me remettre à bégayer, heu... hum... Mister Gradsky. 

    Il veut savoir qui est cette parisienne folle qui l’appelle pour lui dire qu’elle l’aime et qu’elle veut le faire connaître sur Internet en France ! Qu’est ce qu’il va penser quand il va savoir que je ne suis qu’un petit coquelicot ? :-)

    Je lui ai alors écrit, consciencieusement aussi, une longue lettre en anglais, je lui ai donné l’adresse du blog en lui demandant son autorisation de le continuer.

    Alors, chers lecteurs, chers lectrices, attention car l’œil de Monsieur Gradsky de Moscou pourrait bien passer par ici !

    La suite au prochain numéro...

    Lowe baba…

     

     

    P.S :

    Il y a une suite :

    Le forum russe a publié mon texte en traduction google, et ça faisait que du gogol, alors Automnia l'a retraduit avec ses jolies couleurs de saison.

    Je le mets ici :

    Привет всем! 

    Обоснованно опасаясь, что приведенный выше машинный перевод не даст полного представления о литературном таланте моей подруги Lowe, а также собственно о содержании статьи, предлагаю вашему вниманию свой вариант перевода. Заранее прошу прощения за качество, я отнюдь не литератор. 

    С чего же мне начать? 
    В моей голове все перемешалось. Отчаянно пытаясь разыскать Александра Градского, я поместила сообщение на одном русском форуме, на посвященном ему неофициальном сайте. В нем я спрашивала, куда я могу ему написать, какой-нибудь электронный адрес, facebook ... 
    Администратор этого сайта сразу выложил мне номер телефона! 
    Вот прямо так! Естественно, сначала я не осмеливалась позвонить, но, несмотря на мою нерешительность, мне пришлось посмотреть правде в глаза: этот господин вовсе не является человеком из Интернета, и я никогда не смогу ему написать, если не попытаюсь позвонить. 
    Я решилась набрать этот номер в понедельник утром. Далее произошел абсурдный и комичный разговор с неким русским господином, которому удалось разъяснить мне, что он не Александр, но номер правильный! Долго не раздумывая, я связалась со Светланой, нашей маленькой русской куклой (матрешкой – прим. переводчика), она перезвонила этому господину, который уже окрестил меня «парижанкой»! Он сказал Светлане, что Маэстро нет, и что мне следует попытаться позвонить в среду (т.е. сегодня) часов в одиннадцать по местному времени (9 ч. в Париже). 
    Ночью мне очень плохо спалось по причинам, не имеющим никакого отношения к данному звонку, и сегодня утром, проводив дочку в школу, я снова заснула. Около десяти часов меня разбудил телефонный звонок по работе, начинался новый хмурый день, и я решила, что это безумие, звонить в Москву и беспокоить Александра Градского. Кроме того, я пропустила время… И потом так не делают, взять и позвонить человеку просто так, а кроме этого, меня могли просто послать… Короче, не буду звонить. 
    Потом, когда уже перевалило за 12, я сказала себе, что наверняка это телефон офиса или его продюсерской фирмы, и набрала номер… занято... Несколько минут спустя я повторила попытку, и мне ответил мужской голос, который я отличила бы от всех других. Я чуть было не упала со стула! Это был ОН!!! 
    Я старалась не выдать своих чувств и продолжила свое начинание, сказав, или скорее пробормотав, что я звоню из Франции, что я хотела бы поговорить с кем-нибудь, кто говорит по-английски, чтобы узнать, можно ли мне получить адрес электронной почты, куда я могу написать господину Градскому. Этот проказник спокойно выслушал, как я запинаюсь, и, наконец, бросил мне дивное: « IT’S ME ! » ……. « Hooooo it’s you… Mister Gradsky ! » ответила я в полном ошеломлении. 
    Я уже не помню в точности слов нашего разговора. Я была как пьяная, и мой мозг сгладил то, что происходило потом… Я знаю, что я его рассмешила, очень сильно рассмешила, когда объяснила, что написала на нескольких сайтах « desperately seeking for Alexander Gradsky (отчаянно ищу А.Г.)! » повсюду! И что я рассказала ему, как заполучила его номер телефона. Потом он ясно дал мне понять, что я никогда не нашла бы его в Интернете, поскольку у него нет своего сайта, есть только неофициальные сайты, и радостно добавил « old school », чтобы дать мне понять, в какой степени он живет вне виртуально го мира. Конечно, это вызвало у меня улыбку… 
    Он был очарователен, жив, предупредителен со мной, внимательно выслушал то, что мне хотелось ему сказать, затем он дал мне, старательно диктуя по буквам, свой электронный адрес, куда я смогу ему написать и объяснить мои намерения, а, главное, он попросил меня написать ему, кто я и чем занимаюсь. Ой, ой, кто же я теперь? 
    После этого я попрощалась с ним, поблагодарив его тысячу раз и сказав "Goodbye Alexander". С чего это вдруг мне пришло в голову сказать "Alexander"? Было слишком, поздно, когда я это заметила, я не захотела снова начать заикаться э… гм… Mister Gradsky.
    Он хочет знать, кто эта сумасшедшая парижанка, позвонившая, чтобы сказать, что любит его и что она хочет, чтобы его узнали в Интернете во Франции! Что он подумает, когда узнает, что я всего лишь маленький цветок мака (прозвище Lowe – прим. переводчика) 
    Тогда я ему написала, так же старательно, длинное письмо на английском, я дала ему адрес своего блога и попросила разрешения продолжать вести его. 
    Итак, дорогие читатели и читательницы, осторожно, так как взгляд господина Градского может упасть на эти страницы! 
    Продолжение в следующем номере... 
    Lowe✿ baba… (обалдевшая) 

    С наилучшими пожеланиями, Светлана


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  • Dans mon dernier article, je vous ai dit que j'avais écrit une longue lettre à Monsieur Gradsky... Et bien, tenez-vous bien, IL m'a répondu !

    Da, Da !

    Un adorable mail, plein de sensibilité et de générosité.

    Il m'a donné l'autorisation de publier toute son oeuvre sur mon blog.

    Da, da !

    Il se dit très touché par mon approche (et moi donc !), et me remercie.

    C'est le monde à l'envers ! C'est moi qui le remercie de tout mon cœur !!

    Bref, je continue mon chemin, à la recherche d'Alexander Gradsky.

    Ce n'est qu'un début, je le sens !

    J'ai décidé de faire une page complète sur Wikipedia français. Cela ne va pas être facile, mais je vais tout faire pour réaliser un travail sérieux et référencé,  puisque rien n'existe encore en français sur lui.

    Sinon, il m'a gentiment envoyé des photos récentes de lui, faites par sa fille, et je vous en montre une en exclusivité ici.

     

    MusiquePhoto : Maria Gradsky

    Je vais organiser le blog de manière plus cohérente afin que, plus tard, lorsque des amoureux de musique viendront chercher des renseignements, ils puissent s'y retrouver.

    Bon c'est pas tout, j'ai du boulot !

    Da, da ! ;-)

    Lowe✿


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