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    Только раз бывают в жизни встречи

    "La vraie rencontre n'a lieu qu'une seule fois dans la vie"


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  • Coucou !

    Me voilà de retour...

    Enfin, si l'on peut dire... Car j'ai laissé mon cœur à Moscou...

    Tellement de choses à vous raconter, il va falloir que je fasse le tri dans mes idées... Pas facile... Je vais commencer par la seule petite « fausse note », par l'unique moment de dissonance dans ce week-end idyllique à Moscou, ainsi, je n'aurais plus que des belles choses à vous raconter.

    Je viens d'assister au spectacle le plus incroyable de ma vie... Je choisis mes mots, je dis bien "spectacle" et pas seulement concert... Vous allez comprendre :

    Le "Crocus City Hall" est une très belle salle moderne et toute nouvelle à Moscou.Une salle en arc de cercle avec des rangées de fauteuils qui remontent jusqu'au plafond...

    J'étais au premier rang, face à Alexander Gradsky, je voyais même ses yeux sous ses lunettes... Ses yeux si expressifs et brillants de vie et d'intelligence, je pouvais lire dans ses pensées... Et j'en ai eu bien besoin, puisque je ne pouvais comprendre un seul mot de ce qu'il nous disait.

    Juste avant le concert, la voix d'Alexander a annoncé quelque chose que je n'ai bien sûr pas saisi, je me suis juste dit : " c'est Alexander qui parle", puis j'ai vu tous les spectateurs descendre des gradins et venir s'asseoir dans les places libres qu'il restait près de la scène. Nous étions environ 2000 personnes. En fait, Alexander avait demandé aux personnes qui avaient acheté les billets les moins chers et se retrouvaient placés loin de la scène, de se rapprocher de lui puisqu'il restait de la place du côté des "nantis".

    L'orchestre s'est mis en place sur la profonde scène, un orchestre "deux en un" (on retrouve encore la multiplicité d'Alexander) puisqu'il réunissait un orchestre folkllorique d'instruments russes et un orchestre symphonique, il devait y avoir au moins 150 musiciens  sous mes yeux, et j'étais devant les cordes, au plus près des balalaïkas chères à mon cœur.

    J'attendais Mister Gradsky, les yeux rivés à gauche de la scène, il est entré sur la droite, ce qui fait que j'ai été surprise de le voir lorsque j'ai réussi à dévisser mon regard.

    Il entre sur scène comme personne, avec une simplicité déroutante, comme s'il passait pour nous dire "salut !". Soudain, il était devant moi, je n'y croyais pas !

    Les premières notes de "Kak molody" résonnaient, j’entendais en live cette chanson sur laquelle je l'avais découvert un an et demi plus tôt…

    Immédiatement, mes larmes se sont mises à couler, j'avais la vue brouillée et cela a duré pendant tout le concert, c'est-à-dire environ trois heures et demie...

    Il a commencé à chanter, et plus rien n'existait à part sa voix... Très vite, un petit problème de son est apparu, un affreux effet de  Larsen est venu troubler ce moment de poésie pure... Rien de bien grave ou inhabituel en somme...

    Alexander a continué de chanter accompagné par l'orchestre imperturbable...

    Dès la chanson terminée, Alexander s'est excusé et a décidé de refaire la chanson, expliquant que le concert était filmé pour la télévision, qu'il n'avait pas l'habitude de cette salle et que le son avait été difficile à régler.

    Les premiers grognements se sont élevés dans la salle, certains spectateurs montrant clairement leur mécontentement...

    Il a rechanté "Kak molody" pour mon plus grand bonheur... avec sa voix puissante et ses envolées irrésistibles, j'avais envie de me lever, de crier, de danser... mais je ne savais que pleurer et faire tomber mes kleenex...

    C'est alors que dès la troisième chanson, quelques spectateurs se sont levés, apostrophant directement « Sasha », le houspillant assez grossièrement sur la qualité du son !

    Je n'en croyais pas mes yeux, légèrement paniquée à la vue de ce tableau surréaliste, essayant de comprendre ce qu'il se passait entre ces mots incompréhensibles pour moi.

    Alexander restait calme, répondait très correctement à son public, expliquant les soucis d'acoustique de cette nouvelle salle, de réglages entre un si grand orchestre et sa puissante voix de stentor... Mais rien à faire, ces "hooligans" de concert continuaient à perturber le spectacle, agitant leurs billets à la main, se précipitant au devant de la scène pour hurler leur colère. J'avais de la peine pour Alexander qui faisait de son mieux pour régler lui-même le son, en baissant son micro au maximum. Soudain il a simplement levé la voix (et quelle voix !), je ne sais pas ce qu'il a dit, mais il m'a semblé qu'il leur signifiait que cela suffisait, qu'ils pouvaient partir si cela ne leur plaisait pas... Puis il a envoyé quelques vocalises d’une puissance indicible, afin de demander au reste du public si cela leur convenait ;-)

    Je restais médusée devant ces perturbateurs, jamais de ma vie je n'aurais cru cela possible, je me demandais si c'était une habitude d'agir de la sorte lors d'un spectacle à Moscou, ou si c'était fait exprès, j'avais une sensation d'irréalité ! Un tel manque de respect, une telle brutalité, pour si peu... Je savais qu’Alexander pouvait avoir des détracteurs, mais je n’avais pas réalisé à quel point ils pourraient perturber son concert !

    Alors que nous avions devant nous, un homme merveilleux, se débattant avec quelques problèmes techniques de peu d'importance, un homme qui nous donnait le meilleur de lui-même... Mais qu'est-ce qu'ils avaient donc ces rustres ? Sous le coup de l'émotion, de mon étonnement, de ma révolte, je me suis surprise à crier désespérément un grand "I love you", il a tourné la tête dans ma direction, toute contrariété gommée momentanément  de son visage et il m'a souri...

    Et quand Alexander sourit, toutes les étoiles se donnent rendez-vous sur son visage, la lumière inondait mon cœur...

    Je n'avais qu'une pensée à ce moment là...

    "Nul n'est prophète en son pays"...

    Ces fous furieux ne se rendaient pas compte qu'ils avaient devant eux, un des plus grands artistes du monde, un enchanteur, un miracle... puisqu'ils l'avaient toujours connu, puisqu'il fait partie du paysage musical russe, puisqu'il avait toujours été là pour eux, avec sa simplicité, son humanité, sa gentillesse et son incroyable talent... Ils oubliaient qui ils osaient apostropher ainsi, puisque lui-même s'offre, se donne, se perd, se met à leur portée sans aucune distance, de toute son humilité époustouflante...

    Il a continué à chanter les arias d'opéra et les romances russes, tous ces airs sur lesquels je l'avais découvert, cette partie de son œuvre qui m'était, au départ, plus accessible; un peu pâle, un peu contrarié, mais avec une voix et une maîtrise incomparables et une générosité bouleversante.

    Ces casse-pieds avaient réussi à jeter un malaise sur la salle, malgré tout...

    Mais la musique et le talent ont tout emporté de très très loin, balayant toute ombre sur leur passage et la magie a pu opérer.

    La première partie se terminait sous les applaudissements et les bravos du public.

    Alexander allait assurer seul la seconde partie après l'entr'acte. La porte de mes rêves allait bientôt s’ouvrir sur un autre monde….

    ... /... 

    P.S. : Je mets cette vidéo malgré sa mauvaise qualité, afin que vous vous rendiez compte par vous-même de ce que je vous relate. Le Larsen se trouve à peu près entre 0:50 et 1:00 mn… Il s’agit d’une vidéo prise avec mon téléphone…

     

     

     

     


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  • .../...

    Alexander remercie son chef d'orchestre et salue les musiciens, les tonnerres d'applaudissements jaillissent, le Maestro annonce l'entr'acte...

    Des jeunes femmes se lèvent pour lui porter des fleurs, soudain impulsive à la manière des timides, je saisis le paquet que j'avais précautionneusement apporté de Paris, contenant l'écharpe la plus douce que j'aie eu la chance de caresser, juste une écharpe pour enrouler autour de sa voix, et je me précipite au devant de la scène en appelant "Mister Gradsky !" d'une voix mal assurée... Il se tourne vers moi du fond de la scène et s'approche doucement en me fixant, je lui tends le joli paquet en lui disant que je le remercie du cadeau merveilleux qu'il m'a fait (toute son œuvre en DVD's et CD's), il se met à ma hauteur en me regardant droit dans les yeux, il attrappe ma main et la serre chaleureusement, je lui dis que je suis Lowe de Paris... "I know it" répond-il en souriant, il voit ma surprise et répète qu'il le sait... Et finit par prendre le sac que j'avais posé devant moi.


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    Puis il dit deux fois "I will meet you" en pointant son index vers moi... Je le remercie et lui envoie un bisou volant...

     

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    Je le laisse à ses autres admirateurs, retournant à ma place, radieuse, je le vois s'éloigner pour rentrer dans sa loge avec mon paquet à la main.

    J'avais réservé trois places et nous n'étions finalement que deux, il restait donc une place qui n'est pas restée longtemps vacante. Lors de la migration vers l’avant des rangs, un homme, mi-Robin Williams pour le look, mi-Bruce Willis pour la décontraction, la quarantaine avenante, m'a demandé s'il pouvait s'asseoir à cette place, il portait un drôle de petit appareil à la main, une sorte d'enregistreur qui ressemblait à un téléphone sur un petit trépied. J'ai immédiatement pensé à ces enregistrements de concerts trouvés sur Internet au petit bonheur de mes découvertes, je savais que j'avais un vrai fan de Gradsky à nos côtés.

    Et quel fan ! Il s'appelait Andreï. Quel enthousiasme et quelle joie il dégageait. Il connaissait toutes les paroles des chansons par cœur, et était l'un des seuls à réagir aussi bruyamment à la fin des chansons ! Il parlait anglais et petit à petit nous échangions ensemble. Il se rendit vite compte que je connaissais bien l'œuvre de Gradsky, et me regardait comme si j'étais E.T. tombé d'une soucoupe volante !

    Pendant l'entr'acte, il se leva, alors que je restais assise, toujours sous le choc des émotions que je venais de vivre, puis il revint accompagné d'un homme grand et mince, aux cheveux de neige et portant costume, avec des yeux très noirs et pénétrants, ressemblant à un Jacques Dufilho jeune et... russe. Andreï me présenta le "biographe" d'Alexander Gradsky. Je ne savais si c'était une plaisanterie ou pas... Je souris à mon visiteur, il s'assit à mes côtés, et nous parlâmes ensemble pendant tout l'entr'acte.

    J'ai immédiatement senti que je pouvais faire confiance à cet homme.

    J'avais l'impression de le connaître depuis toujours... Étrange mais très agréable sensation. Il était, lui aussi épaté que je sois venue de Paris, juste pour assister à un concert d'Alexander, puis m'avoua très vite que lui-même n'avait jamais raté un seul concert de sa vie. Je lui confiais que je ne pouvais pas ne pas être là ce soir, qu'une force invisible m'avait poussée à voler jusqu'ici. Que je ne pouvais absolument pas rater ce rendez-vous, que je ne voulais pas quitter cette terre, un jour, sans être venue écouter au moins une fois Alexander...

    Antonin me rassura quant au scandale qui venait de se dérouler sous mes yeux, et me dit que c'était assez habituel dans les concerts de Gradsky, que maintenant tout devrait reprendre son cours calmement, les saboteurs ayant quitté la salle... Il me dit aussi que la Russie manquait cruellement de bons ingénieurs du son… Puis il me parla de la puissance indescriptible de la voix d’Alexander, je venais d’en prendre la mesure quelques minutes auparavant et j’éclatais d’un rire joyeux !

    Il me dit qu'Alexander lui avait confié qu'il allait chanter des nouvelles chansons, il pétillait en me disant cela, son regard s'enflammait...

    Nous échangeâmes jusqu'à ce que les lumières s'éteignent, il retourna à sa place et Andreï reprit la sienne à côté de moi.

    La seconde partie du concert allait commencer. Je flottais, ne sentant plus ni douleur ni bien-être, je n'étais plus qu'une âme assise sur un fauteuil de velours rouge coquelicot...


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                                                          Alexander Gradsky met sa guitare

    …/…

    Alexander arrive sur la grande scène vide, sa guitare à la main… et cette fois je ne rate pas son entrée !

    Il avance vers nous comme s’il ne faisait que passer et fait un petit salut de la tête décidément désarmant de simplicité. Il me semble avoir repris des couleurs et arbore son légendaire sourire. Il tient sa guitare à douze cordes et le voilà seul avec elle pour assurer le spectacle.

     

    Je redoute un peu cette partie du concert, je sais qu’Alexander va nous chanter son œuvre plus personnelle, essentiellement basée sur les textes qu’il écrit, sa poésie, son esprit corrosif, sa verve, son lyrisme, donc sur la compréhension des mots… Tous ces mots qui me font défaut…

     

    Alexander commence à chanter, tous mes sens en éveil, je le regarde, je le touche des yeux,  je l’écoute, je le suis, je le sens et… je le comprends !

    Chacune des inflexions de sa voix me guide, chacun des petits gestes de ses mains m’aiguille, son regard est mon étoile et son visage ma boussole…

    Je lève le voile sur l’âme d’Alexander, je sais quand il se moque, je sais quand il a mal, je sais quand il s’amuse, je sais son ironie, sa nostalgie, son altruisme, sa douceur, sa folie et aussi sa colère … et son amour…

     

    Mon gentil voisin veut m’aider et me parle des chansons, il se rend compte que je les connais bien, je prononce les paroles de mes lèvres, et lui, chante à tue-tête et me fait rire aux larmes.

    Je ne pouvais pas mieux tomber, ma passion silencieuse et son enthousiasme débordant faisant bon ménage. À la fin de chaque chanson, nous criions ensemble d’immenses « Brrrrravooo ! » et applaudissions à tout rompre sous le regard amusé d’Alexander qui voyait son admiratrice française se délurer avec le plus facétieux, le plus dégourdi, le plus explosif de ses fans. Vers la fin du concert, c’est Andreï qui souffle les titres des chansons qu’il a envie d’entendre à Alexander qui obtempère avec grâce.

     

    Alexander déroule tous ses talents pendant plus de deux heures, plus multiple de lui-même que jamais, il passe avec bonheur de la chanson satirique à la ballade, du blues au rock, de l’humour à la déchirure, de l’amour à la mort, je le suis toujours, m’accrochant à sa voix comme à une bouée… Par moments, il chante presque "a cappella", s’appuyant sur quelques notes de sa guitare, à d’autres, il exécute avec une dextérité et une vivacité déconcertantes des improvisations et des ponctuations sur son instrument de prédilection.

    Puis Alexander semble se tourner vers son intérieur, il ferme les yeux et se met tout doucement à fredonner pour lui-même comme pour se remémorer un air qu’il aurait oublié… Je suis subjuguée… Je n’ai jamais vu un homme aussi habité, animé, au sens de l’âme qui nous illumine, aussi sincère et radieux.

    Puis arrivent à moi les premiers accords d'une chanson que je n’avais jamais entendue, ( c'était la première fois qu'il allait la chanter ) qui semble s’appeler « Romance » pour l’instant, je sens mon cœur s’arrêter.

    Cette chanson est d’une beauté qui m’a transpercée. J’en ressens toute la force et la délicatesse qui me font basculer dans une dimension inconnue de moi, là où les mots sont inutiles, l’intelligence caduque, la compréhension dépassée…

     

    Quelques heures plus tard, j’apprendrai grâce à l’aide d’Automnia, que cette chanson parle de l’amour qu’on porte en soi pour un être que l’on n’a jamais eu l’occasion de rencontrer dans sa vie, un être qui est peut-être encore un enfant alors que nous sommes déjà à la fin de notre vie, ou un être qui a peut-être déjà vécu avant nous, et n’est plus sur la terre, alors on se retrouve sans personne à aimer, et il réalise qu’il n’a plus le temps de serrer dans ses bras, celle qu’il a cherchée dans toutes les femmes qui ont partagé sa vie en se jouant de lui, celle qui est partie sans savoir qu’elle était à lui… Il lui dit qu’il veut qu’elle sache que cette romance n’est que pour elle, sa bien-aimée…

    La voix d’Alexander se fait velours , toute puissance maîtrisée pour finir dans un murmure aux accents déchirants.

    J’ai entendu par ses fans qu’il allait la réaliser avec un orchestre symphonique sur son album à venir… J’en rêve déjà !

    J’ai enregistré cette chanson lors du concert, mais par respect pour Alexander, je ne peux pas encore vous la faire écouter ici, puisqu’elle est totalement inédite et que son nouvel album ne sortira que dans quelques mois.

     

    Les minutes, les heures ont filé comme l’éclair, vient le moment où il lance « L’adieu au Sud » cette chanson qu’il chante souvent en fin de concert, et lors de laquelle il s’éloigne progressivement du micro en faisant des vocalises qui résonnent dans toute la salle.

    Le public se soulève, l’émotion est palpable tout autour de nous, mon voisin se tait et je vois ses yeux briller…

    Alexander chante deux autres chansons avec le public autour de lui, puis lancent un :

    « Merci les gars, je dois rentrer à la maison » en s’éloignant de nous.

    Je m’assois, soudain sans force, les lumières se rallument, je n’ai plus trop conscience de ce qu’il se passe.

    Je vois Antonin qui vient me chercher et m’aide gentiment de son bras galant à remonter la salle, ce joli champ de coquelicots vides…

     

     

     

    Je vous mets la vidéo des adieux à son public de Gradsky le Magnifique.

    Le "bye-bye" qu’on entend à la fin est le mien…

     

    Lowe✿


     


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    Il y a déjà une semaine qui s'est écoulée et je regarde maintenant cet instantané en Noir&Blanc...

    À la fin du concert, je ne suis pas allée voir Mister Gradsky.

    Je ne pouvais pas... Il m'avait l'air fatigué après sa performance qui avait duré plus de trois heures, j'avais eu ma dose d'émotion, je n'arrivais plus à raisonner clairement, de plus, je suis affreusement timide devant ce genre de situation...

    Les fans d'Alexander m'ont emmenée avec eux, nous avons fait des photos et discuté ensemble... J'étais un peu absente, un peu grisée, un peu ailleurs...

    Je n'avais pas d'inquiétude, je savais que je pouvais être heureuse d'avoir vécu ce que j'avais déja vécu. Et je m'en contentais, appréciant à leur juste valeur, les heures précieuses que je venais de passer.

    Je n'avais aucun regret.

    Je rentrais à mon hôtel, m'éloignant - peut-être à tout jamais - d'Alexander, la tête emplie de mélodies, d'images, de sourires, de soleil et de neige... La  neige moscovite, si lumineuse, m'accompagnait tout au long du chemin... 

    Je savourais ce moment, avec un sentiment étrange : j'avais accompli un rêve en même temps qu'un défi lancé à moi-même..

    Mes deux compagnes habituelles : la Raison et la Peur venaient de perdre un combat par K.O.!

    J'étais souriante...

    Le lendemain, je rentrais à Paris.

    J'ai, depuis, reçu un mot adorable d'Alexander, un petit mot charmant et délicat me remerciant pour ma venue à Moscou, ma présence à son concert et pour la douce écharpe qu'il ne manquerait pas d'enrouler très vite autour de sa voix, par les temps froids qui s'annoncent à Moscou.

    Un petit mot, un doux merci, comme seul les hommes savent les écrire, qui restera pour toujours, en lettres cyrilliques, là, au creux de mon cœur.

    Lowe✿

     

     


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