• Alexander Gradsky

     

    Alexander Borisovich Gradsky né le 3 Novembre 1949, est un chanteur russe, auteur, poète et brillant compositeur. Mais il est aussi le père du rock russe ! Il est réputé pour avoir une voix exceptionnelle d’une étendue de trois octaves et demi,  ténor « altino » ou « haute contre ». Il est connu aux Etats-Unis, pour avoir participé à une série de concerts avec John Denver et à l’enregistrement de « Let us begin », ainsi que pour avoir donné des récitals au Carnegie Hall de New York. En Russie, il a enregistré des douzaines de disques, composé des opéras-rock et des bandes originales de films remarquables.

    Dans son pays, c’est une légende vivante, même s’il n’est pas vraiment en odeur de sainteté auprès des autorités. Indépendant et attaché à son franc-parler, il reste lui-même et n’accepte que très peu de se produire à la télévision ou de donner des interviews.

    Il a étudié très jeune la musique, et a commencé par le violon, puis, vers l’âge de 12 ans il a interprété des chansons d’Elvis Presley ainsi que d’autres chanteurs étrangers. Puis il a fait partie de différents groupes rock à partir de 1965. Il joue d’une douzaine d’instruments de musique.

    La Musique est son premier amour, et il va l’explorer avec gourmandise et liberté. Il décide d’étudier la musique classique tout en continuant à faire partie de groupes rock. Il laisse parler son cœur et va passer talentueusement par la musique de films (il va composer pour l’extraordinaire réalisateur de cinéma Andrei Konchalovski, entre autres), le folklore russe, les Beatles et les plus grands airs d’opéra sans jamais se cantonner à un seul genre, repoussant toujours plus loin les limites de la difficulté. Sa voix hors du commun et son impertinence lui permettent toutes les audaces, malgré les controverses. Il reste un phénomène dans la musique rock russe et dans la musique tout court dans le monde.

    ♫♫♫♫♫♫♫♫♫♫♫♫♫♫♫♫

    Je commence seulement à appréhender la richesse impressionnante et la diversité extravagante de l'œuvre d'Alexander Gradsky et je me réjouis  à l'idée des dizaines, des centaines de billets qu'il me reste à écrire sur lui. Comme a dit Carineb, nous pleurons parfois à l'idée des gens merveilleux que nous ne connaîtrons jamais...

    Inutile de vous dire combien je suis heureuse d'avoir croisé le chemin de ce Maestro, et d'avoir la possibilité de partager mon enthousiasme avec mes lecteurs. Internet est définitivement le plus extraordianaire media de découverte jamais créé par l'homme.

    Alexander Gradsky  Alexander GradskyAlexander GradskyAlexander GradskyAlexander Gradskyma photo favorite de "Sasha"

    Alexander Gradskyavec John Denver

    Alexander Gradsky


    3 commentaires
  •  

    Comme ça : 

    Прощай


    1 commentaire
  •  

      Александр Градский - Жил был я

    " Il était une fois"

    Bon, c'est décidé, je vais apprendre le russe  ! Je veux comprendre ce qu'Alexander raconte. Pour l'instant il n'y a que mon cœur qui comprend...

     


    4 commentaires
  •  

     

    Alexander Gradsky

    Bon, par où vais-je commencer ?

    J'ai la tête en vrac. Lors de mes recherches désespérées pour retrouver Alexander, j'ai mis un message sur un forum russe, d'un site non-officiel qui lui est dédié. Je demandais où on pouvait lui écrire, une adresse mail, un facebook ...

    L'administrateur de ce site m'avait illico transmis un numéro de téléphone !

    Carrément ! Je n'osais évidemment pas appeler, mais en dépit de ma réserve, j'ai dû me rendre à l'évidence, ce Monsieur n'était pas du tout un homme d'internet, je ne pourrais jamais lui écrire si je n'essayais pas de l'appeler.

    Je me suis résolue à composer ce numéro lundi matin. J'eus une conversation absurde et comique avec un monsieur russe qui réussit à me faire comprendre qu'il n'était pas Alexander, mais que ce numéro était le bon ! Ni une, ni deux, je contactais Svetlana, notre petite poupée russe, et elle rappela ce monsieur, qui m'avait déjà surnommé "la parisienne" ! Il dit à Svetlana que le Maestro n'était pas là et qu'il fallait réessayer mercredi (aujourd'hui) vers onze heures, heure locale (9 heures à Paris).

    Mais, j'ai très mal dormi la nuit dernière pour des raisons qui n'ont rien à voir avec ce coup de fil, et ce matin après le départ de ma fille pour le collège, je me suis rendormie ! Réveillée vers 10 heures par mon téléphone professionnel, j'entamais une journée morose, et décidais qu'il était fou d'appeler Moscou et de déranger Alexander Gradsky. Et puis j'avais raté l'heure... Et puis cela ne se faisait pas d’appeler quelqu’un comme ça, et puis je risquais de me faire envoyer ballader, … Bref, je n’appellerai pas.

    Puis l’après-midi avançant, je me dis que de toutes façons, ce devait être le téléphone d’un bureau, ou de sa maison de production, et composais le numéro… occupé… Quelques minutes après je réitérais et une voix masculine reconnaissable entre toutes me répondit. Je faillis tomber de ma chaise ! C’était LUI !!!

    Mais je tentais de ne pas montrer mes sentiments et de continuer sur ma lancée, en disant ou plutôt en bégayant que j’appelais de France et que je désirais parler à quelqu’un qui comprenait l’anglais afin de demander si on pouvait me donner une adresse mail pour écrire à Monsieur Gradsky. Le coquin me laissa bien m’empêtrer, et finit par lancer un délicieux :  « IT’S ME ! » ……. « Hooooo it’s you… Mister Gradsky ! » répondis-je abasourdie.

    Ensuite, je n’ai plus les mots précis de notre conversation. J’ai été comme assommée et mon cerveau a gommé la suite… Je sais que je l’ai fait rire, un immense rire, quand je lui ai expliqué que j’avais écrit sur des sites « desperately seeking for Alexander Gradsky (recherche désespérément A.G)  ! » partout ! Et que je lui ai dit comment j’avais obtenu son numéro. Puis il m’a bien fait comprendre que je n’aurais pas pu le trouver sur Internet, car il n’avait pas de site, seulement des sites non-officiels, et il a fait claqué un joyeux « old school », pour me dire à quel point il vivait hors du virtuel. Cela m’a fait sourire, bien sûr…

    Il a été adorable, vif, prévenant avec moi, écoutant attentivement ce que j’avais à lui dire, puis il m’a donné une adresse mail, en me l’épelant consciencieusement, où je pourrais lui écrire et lui expliquer ma démarche, et m’a demandé surtout de bien lui écrire qui j’étais et ce que je faisais. Ouille, ouille... qui suis -je déjà ?? 

    Alors, je lui ai dit au revoir en le remerciant mille fois et j'ai dit "Goodbye Alexander". Mais d'où m'est venu cet "Alexander" ? Il était trop tard quand je m'en suis rendu compte, je ne voulais pas me remettre à bégayer, heu... hum... Mister Gradsky. 

    Il veut savoir qui est cette parisienne folle qui l’appelle pour lui dire qu’elle l’aime et qu’elle veut le faire connaître sur Internet en France ! Qu’est ce qu’il va penser quand il va savoir que je ne suis qu’un petit coquelicot ? :-)

    Je lui ai alors écrit, consciencieusement aussi, une longue lettre en anglais, je lui ai donné l’adresse du blog en lui demandant son autorisation de le continuer.

    Alors, chers lecteurs, chers lectrices, attention car l’œil de Monsieur Gradsky de Moscou pourrait bien passer par ici !

    La suite au prochain numéro...

    Lowe baba…

     

     

    P.S :

    Il y a une suite :

    Le forum russe a publié mon texte en traduction google, et ça faisait que du gogol, alors Automnia l'a retraduit avec ses jolies couleurs de saison.

    Je le mets ici :

    Привет всем! 

    Обоснованно опасаясь, что приведенный выше машинный перевод не даст полного представления о литературном таланте моей подруги Lowe, а также собственно о содержании статьи, предлагаю вашему вниманию свой вариант перевода. Заранее прошу прощения за качество, я отнюдь не литератор. 

    С чего же мне начать? 
    В моей голове все перемешалось. Отчаянно пытаясь разыскать Александра Градского, я поместила сообщение на одном русском форуме, на посвященном ему неофициальном сайте. В нем я спрашивала, куда я могу ему написать, какой-нибудь электронный адрес, facebook ... 
    Администратор этого сайта сразу выложил мне номер телефона! 
    Вот прямо так! Естественно, сначала я не осмеливалась позвонить, но, несмотря на мою нерешительность, мне пришлось посмотреть правде в глаза: этот господин вовсе не является человеком из Интернета, и я никогда не смогу ему написать, если не попытаюсь позвонить. 
    Я решилась набрать этот номер в понедельник утром. Далее произошел абсурдный и комичный разговор с неким русским господином, которому удалось разъяснить мне, что он не Александр, но номер правильный! Долго не раздумывая, я связалась со Светланой, нашей маленькой русской куклой (матрешкой – прим. переводчика), она перезвонила этому господину, который уже окрестил меня «парижанкой»! Он сказал Светлане, что Маэстро нет, и что мне следует попытаться позвонить в среду (т.е. сегодня) часов в одиннадцать по местному времени (9 ч. в Париже). 
    Ночью мне очень плохо спалось по причинам, не имеющим никакого отношения к данному звонку, и сегодня утром, проводив дочку в школу, я снова заснула. Около десяти часов меня разбудил телефонный звонок по работе, начинался новый хмурый день, и я решила, что это безумие, звонить в Москву и беспокоить Александра Градского. Кроме того, я пропустила время… И потом так не делают, взять и позвонить человеку просто так, а кроме этого, меня могли просто послать… Короче, не буду звонить. 
    Потом, когда уже перевалило за 12, я сказала себе, что наверняка это телефон офиса или его продюсерской фирмы, и набрала номер… занято... Несколько минут спустя я повторила попытку, и мне ответил мужской голос, который я отличила бы от всех других. Я чуть было не упала со стула! Это был ОН!!! 
    Я старалась не выдать своих чувств и продолжила свое начинание, сказав, или скорее пробормотав, что я звоню из Франции, что я хотела бы поговорить с кем-нибудь, кто говорит по-английски, чтобы узнать, можно ли мне получить адрес электронной почты, куда я могу написать господину Градскому. Этот проказник спокойно выслушал, как я запинаюсь, и, наконец, бросил мне дивное: « IT’S ME ! » ……. « Hooooo it’s you… Mister Gradsky ! » ответила я в полном ошеломлении. 
    Я уже не помню в точности слов нашего разговора. Я была как пьяная, и мой мозг сгладил то, что происходило потом… Я знаю, что я его рассмешила, очень сильно рассмешила, когда объяснила, что написала на нескольких сайтах « desperately seeking for Alexander Gradsky (отчаянно ищу А.Г.)! » повсюду! И что я рассказала ему, как заполучила его номер телефона. Потом он ясно дал мне понять, что я никогда не нашла бы его в Интернете, поскольку у него нет своего сайта, есть только неофициальные сайты, и радостно добавил « old school », чтобы дать мне понять, в какой степени он живет вне виртуально го мира. Конечно, это вызвало у меня улыбку… 
    Он был очарователен, жив, предупредителен со мной, внимательно выслушал то, что мне хотелось ему сказать, затем он дал мне, старательно диктуя по буквам, свой электронный адрес, куда я смогу ему написать и объяснить мои намерения, а, главное, он попросил меня написать ему, кто я и чем занимаюсь. Ой, ой, кто же я теперь? 
    После этого я попрощалась с ним, поблагодарив его тысячу раз и сказав "Goodbye Alexander". С чего это вдруг мне пришло в голову сказать "Alexander"? Было слишком, поздно, когда я это заметила, я не захотела снова начать заикаться э… гм… Mister Gradsky.
    Он хочет знать, кто эта сумасшедшая парижанка, позвонившая, чтобы сказать, что любит его и что она хочет, чтобы его узнали в Интернете во Франции! Что он подумает, когда узнает, что я всего лишь маленький цветок мака (прозвище Lowe – прим. переводчика) 
    Тогда я ему написала, так же старательно, длинное письмо на английском, я дала ему адрес своего блога и попросила разрешения продолжать вести его. 
    Итак, дорогие читатели и читательницы, осторожно, так как взгляд господина Градского может упасть на эти страницы! 
    Продолжение в следующем номере... 
    Lowe✿ baba… (обалдевшая) 

    С наилучшими пожеланиями, Светлана


    6 commentaires
  •  

                                             Любимая, спи

    "Dors ma bien-aimée"

    C'est bizarre, moi cela me réveille :-) j'adore ce "Chapatam" ! ✿


    Александр Градский Любимая, спи

     


    P.S. : J'ai trouvé aujourd'hui cette version de "Chapatam" datant de 1990, je la rajoute à mon post. Je voudrais savoir qui est ce chef d'orchestre hallucinant. Quelqu'un le sait-il ? ✿

     


    1 commentaire